Les passagers et automobilistes du côté de Yopougon Bel air assistent à une scène qui est loin de prendre fin. Il s’agit d’un jeune souffrant de trouble mentale, qui s’adonne à des exercices en pleine chaussée à l’interception du carrefour.

Ça nous met parfoi s très mal à l'aise. Et on ne sait pas où sont passés ses parents

Muni d’un caillou, il fait des graffitis. Yves Roland l'homme de droits, tel est le message qu'il édite sur la voie. Ce qui rend parfois la tâche difficile aux conducteurs, obligés de ralentir pour éviter le pire. Ce ralentissement crée souvent des embouteillages, sous le regard impuissant des forces de l’ordre et des autorités municipales.

Mais qu’attend-on pour trouver une solution au problème qui exaspère les conducteurs ?

En tout cas, les automobilistes que nous avons rencontrés n'ont pas caché d’exprimer leur désarroi.  Ça nous met parfois très mal à l'aise. Et on ne sait pas où sont passés ses parents. S’est plaint un conducteur de Gbaka. Un autre de déplorer l'inaction des autorités communales et policières. La mairie et les policiers le voient sans rien faire. Peut-être ils attendent le pire pour mener les enquêtes s'est-il offusqué.

Qui est donc Yves et de quel homme de droit se revendique-t-il ?

Selon les témoignages, les parents ont effectué toutes les démarches pour ses soins sans succès. Epuisés, ils l’ont conduit dans un village. Mais On ne sait pas quelle alchimie, il a regagné la cour familiale à Abidjan. « Je le vois souvent devant une cour à la Sel Mer. Il n’est pas agressif et très compréhensif. Lorsqu’il a une cigarette en main et tu demandes de ne plus fumer. Sans aucune forme de résistance il s’exécute. C’est un jeune bien malheureusement » a témoigné N.S.

Parents, autorités municipales chacun en ce qui le concerne doit prendre ses responsabilités afin d’épargner la vie du jeune et éviter des ennuis aux automobilistes.

Carlos DOGBA