
Une femme de 35 ans a été arrêtée à Tiébissou après avoir enlevé un bébé à la Riviera-Abatta. Un acte motivé par une détresse personnelle, qui aurait pu virer au drame sans l’intervention rapide de la Police criminelle.
La Direction générale de la Police nationale a fait une annonce glaçante ce mardi 19 août 2025, à Abidjan.
Une femme de 35 ans, activement recherchée, a été arrêtée après l’enlèvement d’un nourrisson de seulement sept mois.
L’enfant avait mystérieusement disparu le 7 juillet dernier, dans la commune résidentielle de Cocody. Précisément à la Riviera-Abatta.
le=font-size: 15px;>Ce rapt avait provoqué une vague d’émotion, relayée sur les réseaux sociaux par des appels à la vigilance citoyenne.
Les parents, effondrés, avaient multiplié les signalements pendant plusieurs semaines. Sans aucune trace de leur bébé disparu.
C’est finalement la Direction de la Police criminelle qui, après enquête minutieuse, a permis une percée dans l’affaire.
Les agents ont réussi à localiser la suspecte dans la sous-préfecture de Tiébissou. A plus de 200 km d’Abidjan.
Âgée de 35 ans, la dénommée K.M.C.M. n’a opposé aucune résistance au moment de son interpellation par les forces de l’ordre.
Lors de son audition, elle a avoué avoir enlevé l’enfant pour combler une fausse couche survenue en avril dernier.
Dans un désespoir indicible, elle s’était fait passer pour une mère. Trompant ainsi son entourage et surtout sa belle-mère.
Elle confiera l’enfant à celle-ci, résidant à Assuikro. En lui faisant croire qu’il s’agissait de son propre nouveau-né.
La police, guidée par ses aveux, a pu retrouver le nourrisson, sain et sauf, malgré plus d’un mois d’absence.
L’enfant a été pris en charge médicalement avant d’être rapidement remis à ses parents biologiques, soulagés mais traumatisés.
L’histoire aurait pu connaître un dénouement tragique sans l’efficacité des équipes de la Police nationale et criminelle.
La suspecte encourt de lourdes sanctions judiciaires. D’autant plus que l’acte relève d’une infraction pénale extrêmement grave.
Selon les autorités, ce cas rappelle la nécessité d’une vigilance constante face aux enlèvements d’enfants, en forte recrudescence.
Plusieurs campagnes de sensibilisation seront relancées à Abidjan. Notamment dans les marchés et centres hospitaliers très fréquentés.
L’émotion reste vive à la Riviera-Abatta, où voisins et proches avaient été profondément mobilisés pour retrouver le bébé disparu.
Ce drame révèle aussi l’ampleur silencieuse des souffrances psychologiques chez certaines femmes après une grossesse non aboutie.
La justice devra trancher entre le poids de la loi et les circonstances émotionnelles complexes de cette affaire troublante.
(Image d'illustration)
SOPHIE BLE
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