
Un homme a été violemment percuté par un train, dimanche 7 septembre, à Djè-Obodjé, près d’Agboville. Retrouvé inconscient dans la broussaille, il présentait de graves blessures.
Ce drame survient dans un contexte marqué par des précédents similaires sur la voie ferrée dans la région.
Un grave accident ferroviaire s’est produit ce dimanche 7 septembre 2025, dans le village de Djè-Obodjé. A 11 kilomètres d’Agboville. Un train en marche a violemment heurté une homme qui lui a sectionné le pied gauche.
La v
ictime, dont l’identité on n’a pas immédiatement révélé l’identité. On l’a retrouvée quelques instants plus tard. Allongée dans la broussaille voisine. Inconsciente, elle portait plusieurs plaies ouvertes à la tête et semblait totalement désorientée. Tout en manifestant une agitation extrême, selon des témoins présents sur les lieux.
L’accident s’est produit en plein jour, dans des circonstances qui restent encore floues.
On n’a pas précisé si la victime traversait imprudemment la voie. Ou si elle s’y trouvait de manière involontaire, au moment où le train est arrivé.
Ce drame rappelle malheureusement d’autres accidents survenus récemment dans la région d’Agboville, où la sécurité le long des rails reste une préoccupation majeure. En décembre 2024, un premier accident s’était produit dans le quartier Sokoura, en plein centre-ville d’Agboville. Quelques mois plus tard, en mars 2025, un autre homme avait trouvé la mort après avoir été traîné sur plusieurs mètres par un train avant d’être retrouvé coincé sous le convoi.
Ces faits tragiques mettent en lumière la nécessité urgente de renforcer la vigilance autour des voies ferrées et de sensibiliser davantage les riverains aux risques liés au trafic ferroviaire. À Djè-Obodjé, comme ailleurs, la proximité entre habitations, sentiers de passage et voies de chemin de fer constitue un danger latent pour les populations.
On a évacué la victime de l’accident de ce dimanche d’urgence vers un centre hospitalier pour recevoir les soins nécessaires. Son pronostic vital reste pour l’heure inconnu.
FATEM CAMARA (stagiaire)
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