Un homme de 36 ans en Afrique du Sud a été condamné à cinq ans de prison après avoir été reconnu coupable d’avoir diffusé des images p0rnographiques qu’il avait modifiées pour y inclure les visages du président sud-africain Cyril Ramaphosa, de l’ancien ministre de la Police Bheki Cele et de son épouse Thembeka Ngcobo.

Scebi Nene a été condamné vendredi par le tribunal régional de Pietermaritzburg après avoir plaidé coupable de falsification informatique, de diffusion et de divulgation d’images intimes sur Internet.

La porte-parole de l’Autorité nationale des poursuites (NPA) du KwaZulu-Natal, Natasha Ramkisson-Kara, a déclaré qu’entre septembre 2022 et mai 2023, Nene avait téléchargé de nombreuses photos de Ramaphosa, Cele et son épouse, ainsi que de l’ancien commissaire de police nationale Khehla Sitole.

« Nene a ensuite téléchargé des images à caractère s€xuel et les a superposées à celles des plaignants. Cela a donné l’impression qu’il s’agissait des images authentiques des plaignants. Nene a ensuite diffusé ces images manipulées », a déclaré Ramkisson-Kara.

Ramkisson-Kara a déclaré que dans sa plaidoirie, Nene a expliqué avoir été employé par Coca-Cola entre 2018 et 2019 et que, durant cette période, il avait eu le sentiment d’être suivi ; il a décidé de signaler l’incident à la police.

« La police lui a demandé d’observer si cela se reproduisait et de revenir vers elle. Nene a déclaré avoir constaté qu’il était toujours suivi et l’avoir signalé à deux autres commissariats, mais ses plaintes ont été rejetées. Il a ensuite contacté la Direction indépendante des enquêtes policières (IPID) et la Direction des enquêtes sur les crimes prioritaires (HAWKS), mais personne ne l’a pris au sérieux. Par la suite, il a décidé de contacter le bureau de l’ancien ministre de la Police, Bheki Cele, mais n’a toujours pas reçu d’aide », a déclaré Ramkisson-Kara.

Se sentant déçu, Nene a téléchargé les images des plaignants et les images à caractère s€xuel, puis les a superposées. Il a également admis avoir diffusé ces images.

Nene a déclaré qu’il regrettait ses actes et s’était engagé à ne plus commettre d’infraction similaire à l’avenir.

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