La Fédération ivoirienne de football (FIF) a finalement rompu le silence après les attaques à caractère raciste visant Nicolas Pépé.

Longtemps accusée d’inaction face à la tempête médiatique touchant l’international ivoirien, la faîtière du football ivoirien a fini par réagir. Dans un communiqué publié ce mercredi sur Instagram — deux jours après la mise au point du joueur — la FIF a exprimé sa désapprobation la plus totale.

Elle rappelle qu’« aucune incompréhension ne peut justifier les propos haineux diffusés en ligne », d’autant que le joueur avait déjà présenté ses excuses dans un esprit d’apaisement.

« Le Président de la Fédération Ivoirienne de Football, Yacine Idriss Diallo, et son Comité Exécutif condamnent avec la plus grande fermeté le harcèlement et les insultes racistes dont a été victime l’international ivoirien Nicolas Pépé sur les réseaux sociaux », peut-on lire dans le communiqué.

La polémique est née d’une vidéo avec l’influenceur algérien Just Riyadh, dans laquelle Pépé s’était gentiment moqué du palmarès du Maroc à la CAN, à quelques jours du début de la compétition qui se tiendra en terre marocaine (21 décembre – 18 janvier).

« On a trois étoiles et vous (l’Algérie) n’en avez que deux. Mais attention aux Marocains, ils sont là. Ils ont combien d’étoiles, eux ? Une ? Ils ont dû gagner ça en 1818… », avait-il lancé sur le ton de l’humour.

La réaction a été immédiate : sa page Instagram a été envahie d’emojis insultants et de commentaires dégradants. Pépé s’était alors exprimé pour clarifier ses propos et présenter ses excuses.

Mais le pire restait à venir.

Le joueur a ensuite été exclu de la liste des Éléphants pour la CAN. Sous le choc, il parlera d’une « double peine ». Sa sœur, elle, n’a pas mâché ses mots, s’en prenant frontalement à la sélection, et plus particulièrement — sans le citer — au sélectionneur Emerse Faé.

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