
Le défenseur du Paris Saint-Germain Achraf Hakimi s’est exprimé publiquement sur les accusations de vi0l portées contre lui en France.
Les procureurs français ont demandé que Hakimi soit jugé pour le vi0l présumé d’une femme en 2023, une accusation que le joueur de 26 ans a fermement rejetée.
Début mars, le parquet de Nanterre a confirmé à l’AFP avoir requis qu’un juge d’instruction renvoie l’affaire devant un tribunal correctionnel.
« Il appartient désormais au magistrat instructeur de prendre sa décision dans le cadre de son ordonnance » , a déclaré le parquet dans un communiqué.
Hakimi avait été mis en examen pour vi0l le 3 mars 2023 et placé sous contrôle judiciaire. Cependant, dans une interview accordée cette semaine à Cana
l+, Hakimi a qualifié ces accusations de « fausses ».
« Je suis serein. Cette fausse accusation a été horrible, injuste » , a-t-il déclaré.
« Je ne souhaite ça à personne, ce n’est pas normal. Je sais que la vérité éclatera. Je ne me reproche rien, ceux qui me connaissent le savent. Je reste calme et me concentre sur l’essentiel : ma famille et le football. »
S’il est reconnu coupable, Hakimi, international marocain, encourt jusqu’à 15 ans de prison, peine maximale pour vi0l simple en France.
Les faits remonteraient au 25 février 2023.
Selon Le Parisien , une femme de 24 ans aurait affirmé aux policiers avoir contacté Hakimi sur Instagram en janvier, avant d’échanger des messages pendant un mois.
Hakimi lui aurait ensuite commandé un Uber pour la faire venir à son domicile de Boulogne-Billancourt, alors que son épouse, l’actrice Hiba Abouk, était en vacances à Dubaï. Abouk a entamé une procédure de divorce en 2023.
La plaignante aurait déclaré que Hakimi l’aurait embrassée de force sur la bouche et la poitrine malgré ses refus, avant de l’agresser sexuellement sans son consentement.
Elle aurait réussi à le repousser avant de s’enfuir et d’appeler une amie pour qu’elle vienne la chercher. La même journée, elle s’est rendue au commissariat pour déposer une « déclaration de vi0l » , sans porter plainte dans l’immédiat.
Le 3 mars, Hakimi a été mis en examen pour vi0l et placé sous contrôle judiciaire.
Son avocate, Fanny Colin, a qualifié la demande de procès de « incompréhensible et dénuée de sens au vu des éléments du dossier » , ajoutant : « Si ces réquisitions devaient être suivies, nous engagerions évidemment toutes les voies de recours. »
L’avocate de la plaignante a salué une « immense soulagement ».
Hakimi avait précédemment affirmé qu’il s’agissait d’une tentative de chantage.
Lors d’une interview en janvier, il avait déclaré : « La vérité, c’est que lorsque vous réussissez, vous devenez une cible facile pour certaines personnes. Cela m’a appris qu’on ne peut pas faire confiance à beaucoup de monde. Ils ont voulu me faire chanter, c’est pourquoi nous avons porté plainte. La justice a bien géré l’affaire. »