Aya Nakamura ciblée par des blessures racistes : 13 militants d'extrême droite devant la justice

Treize personnes, dont trois femmes, comparaissent ce mercredi devant le tribunal correctionnel de Paris.
Elles sont poursuivies pour injures racistes à la rencontre de la chanteuse franco-malienne Aya Nakamura , régulièrement ciblée par des discours haineux en amont de sa participation à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024.
Une banderole raciste en pleine polémique olympique
Les prévenus, âgés de 20 à 31 ans, sont liés au groupe identitaire Les Natifs, considéré comme l
'héritier du mouvement Génération identitaire, dissous par les autorités en 2021. Cette mouvance défend la théorie complotiste et xénophobe du grand remplacement .

Parmi eux figurent Antoine G. , 27 ans, porte-parole des Natifs, et Édouard M. , 28 ans, l'un de ses dirigeants. Ils sont poursuivis pour provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l'origine, de l'ethnie, de la nationalité, de la race ou de la religion, ou pour complicité de ces faits.
Le 9 mars 2024, les mis en cause avaient déployé une banderole raciste sur les quais de Seine à Paris. Le message, Y'a pas moyen Aya, ici c'est Paris, pas le marché de Bamako , reprenait le refrain de l'un de ses titres phares, Djadja , et faisait référence à ses origines maliennes.
Source :
Scoopernews.com