Même à Arusha, à 593 km au nord-ouest de l’épicentre et plus au nord du Kenya, certaines personnes ont signalé de légers tremblements, bien que le tremblement de terre ne causerait aucun dommage à une telle distance.

Peu de tremblements de terre d’une telle ampleur se sont produits dans l’histoire récente dans cette région car e lle est loin des limites des plaques et des failles majeures. L’activité sismique en Afrique de l’Est est principalement liée au rift est-africain plus à l’est.

Les gens près de l’épicentre ont rapporté que le séisme s’est produit en deux vagues;  il y a d’abord eu “environ 8 à 10 secondes de vibration puis un long choc de 2 secondes”, a rapporté un témoin .

Jusqu’à présent, aucun dommage ou blessure majeur n’a été signalé, heureusement. Le tremblement de terre, qui a frappé à 20h13, mercredi, l’heure locale a été largement ressentie, mais aucun cas de blessures ou de dommages graves n’a été signalé immédiatement.

Des dommages légers à noter, selon la qualité des structures résistantes aux secousses, sont susceptibles de se produire dans ces zones. On peut s’attendre à de nombreuses fenêtres cassées, murs et toit effondrés si mal construits, etc…

Des rapports locaux ont déclaré que le séisme était centré dans l’océan à environ 34 kilomètres à l’est de l’île de Kuruti et a frappé à seulement 15 kilomètres sous le fond marin, ce qui en fait un tremblement de terre très peu profond.

Le US Geological Survey (USGS) indique que 8,9 millions de personnes ont peut-être ressenti le tremblement de terre, dont 59 000 personnes à une intensité «modérée».

Il s’agissait du tremblement de terre le plus violent de la région depuis septembre 2016, lorsqu’un séisme de magnitude 5,9 a frappé le nord-ouest de la Tanzanie, tuant au moins 17 personnes et en blessant plus de 400.

En février dernier, Un séisme de magnitude 7,5 frappe la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

                                                                                                  Félicia ESSAN