Son rêve, devenir maman: Larissa, 24 ans, donne naissance à des jumeaux avant de mourir
Postée le 06-07-2020 / 331 Vues

Larissa a donné la vie avant de subir un arrêt cardiaque. Affaiblie par le coronavirus, elle n’a pas survécu.

Ce qui devait être le plus beau jour de leur vie est également devenu leur pire cauchemar. Larissa Blanco, 24 ans, avait été testée positive au coronavirus le 12 juin dernier après avoir présenté des symptômes pseudo-grippaux. Enceinte, cette jeune brésilienne a continué de vivre normalement pendant deux semaines avant de voir son état de santé se dégrader subitement.

Transférée à l’hôpital de Botucatu (Sao Paulo), Larissa a alors donné naissance à des jumeaux le 27 juin : Guilherme et Gustavo. « J’étais dans la salle d’opération lorsqu’ils ont sorti le premier bébé. Elle a vu ce merveilleux petit visage… J’étais vraiment ému, c’était son rêve », déclare au Mirror son mari Diego. Mais après cette première nai ssance, quelque chose coince déjà.

« Elle a vu ce merveilleux petit visage, c’était son rêve »

Le deuxième enfant est finalement né quelque instant plus tard après une petite complication. Finalement, Diego embrasse sa femme pour accompagner les enfants pensant que tout irait bien. Il ne se doutait pas qu’il s’agissait d’un adieu.

Car après son départ, Larissa a subi un arrêt cardiaque. « Elle a eu une hémorragie et n’a pas réussi à s’en sortir. Elle a eu besoin d’une transfusion sanguine après son arrêt cardiaque. Vers 6 heures du matin, ils m’ont dit qu’elle n’avait pas réussi et était décédée. »

Affaiblie par le coronavirus, la jeune femme n’a pas pu lutter et s’est éteinte sans pouvoir embrasser ses enfants. « Le médecin a dit qu’à cause de Covid, son corps ne pouvait pas supporter les problèmes. »

Bouleversé, Diego veut tout de même continuer de vivre pour ses enfants. « Je ne peux pas sortir Larissa de ma tête mais je sais que Dieu a un plan pour nos vies. Il m’a laissé deux petits anges pour que je m’occupe d’eux, pour me donner de la force. J’ai tellement pleuré quand je les ai vus pour la première fois, c’était la plus belle chose. »

Source : Afriquefemme.com
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