Rafiki a été tué le 1er juin avec une lance et son corps mutilé a été retrouvé le lendemain à l’intérieur du parc. Il était âgé d’environ 25 ans.

Byamukama Felix a été arrêté quelques jours plus tard avec de la viande de porc de brousse et plusieurs outils de chasse en sa possession, selon les autorités.

Byamukam a a plaidé coupable à plusieurs chefs d’accusation, notamment d’avoir tué un gorille, d’être entré dans une zone protégée et d’être en possession de viande illégale.

Il a déclaré aux autorités qu’il avait tué Rafiki en légitime défense selon l’Autorité ougandaise de la faune (UWA).

Sam Mwandha, directeur exécutif de l’UWA a salué la décision du tribunal. « Nous sommes soulagés que justice ait été rendue pour Rafiki et cela devrait servir d’exemple aux autres personnes qui tuent des animaux. »

« Si une personne tue des animaux sauvages, nous perdons tous, c’est pourquoi nous demandons à chacun de soutenir nos efforts dans la conservation des animaux sauvages pour les générations actuelles et futures », a-t-il ajouté.

Rafiki était le mâle dominant d’une famille de 17 gorilles, la première à avoir été habituée à la présence humaine dans le parc, pour permettre aux touristes de venir l’observer.

Les espèces de gorilles rares sont toujours des centres d’attention. Récemment, sept gorilles de Cross River, y compris des nourrissons, ont été photographiés à la forêt communautaire des monts Mbe à Cross River par la Wildlife Conservation Society.

                                                                                            Gaelle KAMDEM