Un viol suivi de meurtre a été commis, le mardi 17 mai 2022, dans la commune de Koumassi. Une jeune dame nommée Haïdara Maïmouna, âgée de 27 ans, a été violée, étouffée et tuée dans son stu dio situé au premier étage d’un immeuble non loin de la pharmacie Kahira. Près du corps, plusieurs préservatifs utilisés par le ou les violeurs doublés d’assassins.

Haïdara Maïmouna était une jeune dame battante

A en croire Soir Info, Haïdara Maïmouna était une jeune dame battante. Et elle refuse de vivre au crochet de ses parents. Elle décide alors de prendre son autonomie financière en faisant ses propres affaires. Toute chose qui lui permet de prendre son studio et vivre tranquillement.

Mais cette vie tranquille a pris tragiquement fin dans la soirée du mardi 17 mai 2022. A en croire des témoignages, le jour du drame, la victime a été aperçue en compagnie d’une connaissance.

Plus tard, ses camarades qui veulent passer un moment de partage, comme elles en ont l’habitude, essaient de la joindre sur son téléphone. Peine perdue. Personne ne décroche le téléphone.

Elles se disent que Maï était certainement en galante compagnie. Donc inutile d’insister pour déranger le couple.

Mais le lendemain mercredi 18 mai 2022, aux environs de 5h du matin, les mêmes camarades de la jeune dame tentent de la joindre à nouveau. Maïmouna ne décroche toujours pas. C’est inquiétant, puisque ce n’est pas dans les habitudes Maï.

Paniquées et presqu’en larmes, les jeunes filles font appel aux bonnes volontés pour les aider à accéder au studio de ‘’Maï’’. Bien avant, elles prennent soin d’alerter les agents de la police, car, elles sont convaincues qu’un malheur est arrivé à ‘’Maï’.

Les agents de Police et les jeunes filles accèdent au studio de ‘’Maï’’ et font la terrible découverte

Quelques minutes après avoir alerté la police, des éléments des forces de l’ordre arrivent sur les lieux. Les agents de Police et les jeunes filles accèdent au studio de ‘’Maï’’ et font la terrible découverte. Haïdara Maïmouna est couchée sur le dos totalement dévêtue. Elle est inerte. Un drap a été utilisé pour emballer toute la tête pour certainement l’empêcher de respirer et étouffer ses cris.

Les flics inspectent les lieux et découvrent plusieurs préservatifs dans la chambre. Certains ont déjà été utilisés par au moins une personne, quand d’autres sont dans l’attente d’utilisation. 

Maintenant que Maïmouna ne vit plus, les enquêteurs s’emploient à retrouver la personne avec laquelle la jeune dame était la vielle du drame. Ils se demandent également qui avait le double des clés puisque la chambre aurait été fermée de l’extérieur. Les résultats de l’enquête ouverte nous situeront.

Adolphe ANGOUA