Avec cette grave crise du coronavirus et son lot de désolation au sein des populations ivoiriennes et du monde, un drame vient d’en rajouter aux meurtrissures psychologiques d’une famille. Cette histoire se passe à Anyama, plus précisément au quartier « Zassonkoi ».
En effet, alors que même déjà le COVID 19 fait subir ses affres et ses effets collatéraux aux ménages, il se déclenche une querelle de ménage dans le couple de Barry Mamadou, un jeune vendeur de poulets de 24 ans et sa concubine Diallo Ami, âgée de 21 ans et qui est débrouillarde dans l’activité commerciale. En tout cas, éclate une scène de ménage pour laquelle on ignore, pour l’heure, les causes.
Au cours de cette bagarre entre mari et femme, le vendeur de poulets s’empare d’une bouteille traînant au sol et la brise. Il en récupère un tesson et le plante dans le poigne
t droit de sa concubine. A la vue de son sang qui gicle, Ami, étonnement devenue forte, s’acharne sur son mari qu’elle terrasse, avant de lui arracher le tesson de bouteille que ce dernier tient en main. Et que fait-elle ? Elle lui passe carrément et profondément le tranchant à l’épaule gauche. Barry Mamadou, sous la douleur se met à hurler. Très vite, il se retrouve mal en point.
Des voisins accourent et mettent de façon vigoureuse un terme au pugilat, alors qu’Ami, déchaînée, se trouvait encore accrochée à son conjoint. Tiré des griffes de sa femme, le jeune commerçant est directement évacué à l’hôpital général d’Anyama.
Mais avant même qu’il ne soit pris en charge, le pauvre garçon voit son état se dégrader subitement. Hélas, après avoir abondamment saigné, Barry rend l’âme. Le médecin qui l’examine, conclut à une forte hémorragie interne et externe.
Face au drame, il fait appel aux agents de police qui viennent procéder au constat d’usage. Cela fait, le corps sans vie est déposé à la morgue de la ville. Et aussitôt après, pour nécessité d’enquête, la meurtrière présumée, Ami, est arrêtée et gardée à vue.
KIKIE Ahou Nazaire