Lancinan Coulibaly, présenté comme élève en classe de 6^ème, est mort. Il a été soumis à un traitement de choc, auquel il n’a pas survécu. Les faits se passent au quartier « Zoé Bruno », dans la commune cosmopolite de Koumassi.

Nous sommes, en effet, dans la soirée du vendredi 13 Mars 2020. Et nos sources rapportent qu’à ce moment-là, des jeunes gens dont l’âge n’excède pas la quinzaine, tiennent à bout de bras, leur ami très mal en point. Il s’agit de Lancinan C. Il a le corps marqué par des traces de violences. Ses amis, dans un état de choc englué dans la peur, se dirigent avec lui, vers le centre de santé communautaire de Koumassi.

Mais alors qu’ils sont quasiment aux portes de l’hôpital, ils se résignent à y faire leur entrée. Pourquoi, alors que c’était bien leur objectif ? A la vérité, pour eux, ce n†™est plus nécessaire. Leur espoir de voir leur camarade sauvé, s’est brisé. Lancinan vient de mourir dans leur bras. Ils déposent son corps sans vie, à l’entrée du centre de santé.

Abandonnant le cadavre là, ils foncent en direction du domicile familial du jeune défunt. C’est au quartier « Saint Etienne », toujours à Koumassi. Ils saisissent le père éploré, du drame qui vient de se produire.

Sans plus tarder, le géniteur, dans un état moral dévasté, file en direction de l’hôpital, où il découvre, effectivement, le cadavre de son garçon, à l’entrée des lieux. L’infirmier de garde qui s’y tient, venait lui, également, de faire le constat du décès du pauvre garçon.

Informés, des éléments de la police se rendent sur place. A eux, le père de l’élève explique ce que les amis de ce dernier lui ont rapporté. On apprend donc, selon les camarades du mort, que Lancinan qui met momentanément ses objectifs scolaires en confinement, s’inscrit dans la voie sinueuse et incertaine du banditisme. C’est ainsi qu’il va commettre un vol au quartier « Zoé Bruno ».

Cependant, totalement inexpérimenté en la matière, comme un chevronné qui sait comment se tirer d’affaire, il se fait choper. La suite tout simplement dramatique pour lui. Il est battu et esquinté par ses victimes.

Ce sont donc alors ses amis qui, le voyant mal en point et étendu au sol, prennent la résolution de voler à son secours, en l’évacuant à l’hôpital.

Malheureusement, les choses virent à l’irréparable, quand le gamin rend l’âme.

Peu après le constat d’usage et le transfert du corps à la morgue, la police ouvre une enquête, en vue d’être exactement située sur les circonstances du drame.

                                                                                          KIKIE Ahou Nazaire