Nadeen Mateky, la référence du cheveu afro
Postée le 11-05-2021 / 565 Vues

Nadeen Mateky aime coiffer, un don que lui a transmis sa grand-mère. Cette artiste d’origine congolaise voit la coiffure comme un art. Nadeen Mateky participe à des défilés, montre le potentiel du cheveu et sublime la reine qui sommeille en chaque femme. La coiffe africaine est, d’ailleurs, le fil rouge de son processus créatif.   

Quand je ne suis pas à la maison, je suis à l’atelier en mode création et j’ai plein de petits dessins partout, des mèches partout, des perles partout, des cauris et c’est mon petit univers, mon petit monde où je suis bien. Je mets de la musique et c’est parti.
Nadeen Mateky a un parcours atypique. Elle est née au Congo, est arrivée en France à 4 ans, puis elle est repartie en Afrique de ses 8 ans j usqu’à ses 13 ans. C’est pendant cette période que sa grand-mère lui apprend à coiffer. De retour à Paris, elle travaille comme comptable mais elle n’aime pas les calculs. Elle décide, alors, de se consacrer à sa passion : la coiffure. Et aujourd’hui, Nadeen Mateky est connue pour ses créations capillaires dignes des reines africaines.    

Coiffes, coiffures et richesses culturelles  

Quand je fais des sculptures capillaires, je retrace l’histoire de certaines reines d’Afrique, de nos ancêtres, de nos arrière-grands-mères qui portaient leurs cheveux au naturel et qui portaient de belles coiffes, des parures. Mes sculptures sont inspirées de toutes ces coiffes ancestrales que portaient toutes ces femmes, expose Nadeen Makety.

Je peux faire de la sculpture avec juste ces cheveux mais j’ai toujours besoin d’une matière à côté. Par exemple, j’utilise beaucoup le raphia. Il m’arrive parfois d’utiliser aussi du fil d’aluminium pour venir poser certaines mèches dessus, pour faire monter ; de la tulle aussi, ... Il y a pas mal de matières que j’utilise. Pour faire ces sculptures je me fournis de cheveux synthétiques parce que c’est une matière très maniable, dans tous les sens, et cela ne coûte pas trop cher parce que sinon je suis ruinée après, ajoute Nadeen Makety. …suite de l'article sur RFI

 

 
Source : Rfi.fr
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