États-Unis: Accusé de fraudes, découvrez la lourde peine que risque le controversé milliardaire nigérian Hushpuppi
Postée le 06-07-2020 / 260 Vues

Ramon Olorunwa Abbas, plus connu sous le nom “Ray Hushpuppi”, risque désormais une peine maximale de 20 ans dans une prison fédérale américaine après avoir été extradé de Dubaï vers les États-Unis.

Dans une déclaration publiée par le ministère américain de la justice, l’arnaqueur nigérian est accusé d’avoir conspiré pour blanchir des centaines de millions de dollars par compromis de courriels d’affaires (BEC) et d’autres escroqueries, notamment des combines visant un cabinet d’avocats américain, une banque étrangère et un club de football de la Premier League anglaise.

 

Hushpuppi a fait sa première apparition devant un tribunal américain vendredi matin à Chicago, et il devrait être transféré à Los Angeles dans les semaines à venir.

Les procureurs fédéraux qui ont déposé une plainte pénale le 25 juin, affirme que le milliardaire nigérian est “l’un des chefs d’un réseau transnational qui facilite les intrusions informatiques, les manœuvres frauduleuses (y compris les manœuvres BEC) et le blanchiment d’argent, ciblant des victimes dans le monde entier dans le cadre de manœuvres destinées à voler des centaines de millions de dollars”.

Hushpuppi et ses complices sont accusés d’avoir été le fer de lance d’un plan BEC qui a escroqué un client d’un cabinet d’avocats basé à New York d’environ 922 857 dollars en octobre 2019.

Ils sont également accusés d’avoir blanchis des centaines de millions de dollars provenant d’autres stratagèmes frauduleux et d’intrusions informatiques, dont un projet visant à voler 100 millions de livres sterling (environ 124 millions de dollars) à un club de football de la Premier League anglaise.

Cette affaire est suivie par les procureurs adjoints Anil J. Antony et Joseph B. Woodring de la section des crimes cybernétiques et de la propriété intellectuelle.
Si Hushpuppi est reconnu coupable, il pourrait écopé d’une peine de 20 ans de prison.

                                                                                               Gaelle KAMDEM

Source : AFRIKMAG
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