
Sous le feu des critiques depuis son couronnement, Fatima Koné Miss Côte d’Ivoire 2025, peut compter sur le soutien de l’ex Top Model , Awa Sanoko.
Au-delà de la polémique sur les critères de beauté, cette prise de parole relance le débat sur la responsabilité des institutions de miss dans l’accompagnement des lauréates et la définition même de la beauté.
Une défense sans filtre
Invitée à réagir face aux attaques virulentes contre la nouvelle Miss, Awa Sanoko n’a pas tourné autour du pot « Oui, Fatima n’est pas belle. Oui,
elle n’a pas la beauté d’une miss. Moi-même, je le dis et je confirme » a-t-elle lâché.
Une déclaration choc qui pourrait passer pour une critique si elle ne s’accompagnait pas d’un message fort de soutien « mais elle va l’avoir ,on va la façonner. Elle va sortir dans dos. » Pour l’ancienne l’ex Top Model il s’agit d’un engagement à transformer les attaques en levier d’évolution. Car, selon elle devenir Miss ne s’arrête pas à l’élection c’est un parcours et une construction.
Au-delà de l’apparence, une mission
La sortie de Awa Sanoko met en lumière un autre enjeu sur la préparation des miss après leur sacre. Si Fatima n’a pas immédiatement conquis l’opinion elle pourrait bien surprendre en se réinventant au fil de son mandat.
D’ailleurs, cette polémique révèle un fossé entre les attentes du public souvent focalisées sur les standards physiques et les objectifs plus larges de la compétition centrés sur le leadership, la parole publique ou encore les projets sociaux.
En soutenant Koné tout en évoquant une transformation à venir, Awa réaffirme que devenir Miss est un processus et non une finalité figée dès le couronnement.
Une question se soulève est que la nouvelle reine de beauté parviendra t’elle à convaincre malgré les doutes ?
JORES KOUASSI